Nos actualités

Après la COVID, bientôt un nouveau coup dur pour les stations de ski - 23/12/2022

Olivier Klein l’a annoncé sur BFM Business le 26 octobre dernier : les meublés touristiques n’échapperont pas à l’interdiction progressive de location des passoires thermiques, décidée dans le cadre de la loi Climat et résilience.
 

Une étude alarmante

 
Les villes accueillant des stations de sports d’hiver comptent en moyenne près de 50 % de logements qualifiés de « passoires thermiques », ces logements obtenant une note de F ou G au DPE. Un chiffre qui contraste avec les 16,9 % constatés sur l’ensemble du territoire français.
Une étude menée par Heero, spécialiste en rénovation énergétique, affiche des résultats plus qu’alarmants pour les stations de ski françaises, avec cependant certains écarts selon leur localisation. Ainsi, plus de 50 % des passoires thermiques se concentrent dans les Alpes et les Pyrénées, quand moins de 33 % d’entre elles se retrouvent dans les Vosges, le Jura et le Massif central. À noter qu’Isola 2000, dans les Alpes du Sud, compte 90 % de passoires thermiques, contre 15 à Bellefontaine, dans le Jura.
 

Un parc locatif logiquement concerné

 
L’affectation directe des stations de sport d’hiver s’explique tout à fait logiquement. En effet, les conditions climatiques, l’emplacement et l’âge de construction des bâtiments impactent directement ces logements, sortis de terre dans les années 70 pour répondre à une demande touristique croissante ainsi qu’au plan neige du gouvernement de l’époque. 
La rénovation énergétique du parc immobilier locatif des stations de ski françaises s’avère donc urgente, au risque, dans le cas contraire, de le voir « diminuer de moitié dès 2028 ».
« Retour aux actualités