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Transition énergétique dans les copropriétés : possible mais complexe - 31/05/2023

Entre démarches administratives et reste à charge élevé, les copropriétaires rencontrent plusieurs difficultés au moment de réaliser la rénovation énergétique de leurs immeubles collectifs. Une situation qui constitue tout de même un frein à l’urgence écologique actuelle.
 

Des retards dans la rénovation des copropriétés

Bien que la rénovation énergétique d’une copropriété ne soit pas impossible, les démarches pour en arriver à bout sont assez éprouvantes. Avec l’augmentation des prix de l’énergie ainsi que l’interdiction de location des logements classés G+, les copropriétaires sont exposés à de multiples difficultés. Conséquence, des retards restent à déplorer quant au démarrage effectif du processus de rénovation énergétique pour ces types de logements.
 
En effet, sur près de 10 millions de logements situés en copropriété, environ 1 million sont classés F ou G au DPE, avec seulement 40 006 rénovés en 2022.
 

Des démarches de rénovation assez longues

Selon les copropriétaires et les syndics, ces retards sont en partie dus au processus assez long des démarches administratives. En effet, du lancement de l’audit énergétique au démarrage des travaux, il faut compter plusieurs années. À cela, s’ajoutent assez souvent des difficultés de conclusion des projets en assemblée générale annuelle, du fait d’une majorité faible.
 
Résultat, selon les dernières enquêtes de Hellio, seuls 37 % des copropriétaires sondés ont réalisé l’audit énergétique de leur appartement.
 

Un reste à charge considérable pour les copropriétaires

S’il y a une raison justifiant la complexité des démarches pour réaliser la rénovation énergétique des copropriétés, c’est bien le coût des travaux. Selon Hellio, 81 % des copropriétaires interrogés jugent le coût de la rénovation trop élevé.
 
Alors que le montant du reste à charge pour ces travaux est d’environ 10 000 €, 48 % des répondants affirment être prêts à débourser seulement entre 1 000 et 5 000 € à cet effet.
Par ailleurs, les copropriétaires sont mal informés quant aux aides qui leur sont ouvertes. 75 % n’ont connaissance que du dispositif MaPrimeRénov’.
 
Or, il existe bien d’autres aides, à savoir l’Éco-PTZ, les Certificats d’économie d’énergie, sans oublier les aides des collectivités locales.
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